R. Trevor Wilson
Les équidés du Soudan sont importants dans le pastoralisme et l'agriculture comme animaux de selle, de travail et de transport et dans les zones urbaines pour le transport. En 2010, le Soudan comptait 7,5 millions d'ânes et 0,8 million de chevaux. Tous les ânes et la plupart des chevaux sont de types locaux. Des services de santé rudimentaires ont été fournis aux unités militaires britanniques et égyptiennes à partir de 1884, suivis par les officiers du Service vétérinaire de l'armée à partir du milieu des années 1890. Les services vétérinaires nationaux étaient dotés de personnel militaire à des niveaux réduits pour le transport et la production d'animaux destinés à l'alimentation jusqu'en 1924. Un diagnostic et un traitement limités des maladies étaient alors assurés par le Service vétérinaire civil du Soudan et une branche de recherche a été créée dans les années 1920. Le diagnostic, le traitement et le contrôle des maladies sont désormais assurés par des services publics et privés agissant dans le cadre des lois régissant les maladies et le bien-être. Le Soudan est un État membre de l'Office international des épizooties (OIE) et contribue - pas toujours pleinement - au système international de notification. Toutes les maladies à déclaration obligatoire de l'OIE ne sont pas à déclaration obligatoire au Soudan. La plupart des principales maladies équines ou des organismes ausatifs ont été découverts dans le pays, souvent dans le cadre d'enquêtes isolées et sous forme subclinique. Les parasites internes entraînent des pertes économiques importantes et les parasites externes sont des vecteurs de nombreuses maladies. Les services cliniques se limitent essentiellement aux animaux de transport urbain : les services de terrain manquent de personnel et disposent d'équipements et de fonds limités. Les équidés continuent de contribuer à l'économie nationale et à celle des ménages, mais ne reçoivent pas et ne recevront probablement pas à l'avenir des services proportionnés à leur apport. Cet article passe en revue les maladies équines à travers une bibliographie de 105 références.