Abstrait

Congrès de santé publique 2018 : Tendance des accouchements par césarienne en Égypte et facteurs associés : données issues d'enquêtes nationales, 2005-2014 - Rami H Al-Rifai - Université des Émirats arabes unis

Rami H Al-Rifai  

Abstrait

Énoncé du problème : L’augmentation continue des accouchements par césarienne soulève un problème majeur de santé publique dans le monde entier.

Méthodologie et orientation théorique : L'évolution des accouchements par césarienne a été observée de 2005 à 2014 et les facteurs associés à une augmentation des accouchements par césarienne parmi les mères égyptiennes, de 2005 à 2014, ont été examinés par lieu d'accouchement. Des échantillons totaux de plus de 29 000 mères égyptiennes ont été interrogés en 2005, 2008 et 2014.

Résultats : Les césariennes en milieu institutionnel ont augmenté de 40,7 points entre l'EDHS-2005 et l'EDHS-2014 (ORa, 3,46, IC à 95 % : 3,15-3,80, tendance P < 0,001). Comparées aux mères ayant un statut socio-économique (SSE) faible, les mères ayant un SSE élevé avaient des chances plus élevées (ORa, 1,78, IC à 95 % : 1,25-2,54, P = 0,001) de subir une césarienne, mais uniquement dans l'EDHS-2005. Français La tendance ajustée des césariennes s'est avérée 4,19 fois plus élevée (IC à 95 % : 3,73-4,70, P<0,001) dans le secteur privé, tandis que dans le secteur public, elle était 2,67 fois plus élevée (IC à 95 % : 2,27-3,13, P=0,001) dans l'EDHS2014 par rapport à l'EDHS-2005. Cette augmentation dans le secteur privé s'explique par des augmentations significatives chez les mères potentiellement à faible risque de césarienne ; les mères âgées de 19 à 24 ans contre ???35 ans (aOR : 0,31 ; IC à 95 % : 0,21-0,45 ; dans l'EDHS-2005 contre 0,43, IC à 95 % : 0,33-0,56, dans l'EDHS-2014, P<0,001) ; mères primipares vs mères de ???4 enfants (aOR : 1,62 ; IC à 95 % : 1,12-2,34, dans l'EDHS-2005 vs. 3,76, IC à 95 % : 2,94-4,80 dans l'EDHS-2014) et parmi les bébés de poids de naissance normal par rapport aux bébés à risque élevé (aOR : 0,79, IC à 95 % : 0,62-0,99 dans l'EDHS-2005 P<0,05 vs. 0,83 ; IC à 95 % : 0,65-1,04 dans l'EDHS-2014, P>0,05).

Conclusion: The steady rise in C-sections in Egypt has reached an alarming level in recent years. This increase appears to be associated with a shift towards delivery in private health care facilities. More vigilance of C-section deliveries, particularly in the private sector, is warranted.  Discussions:  The study estimated trend of c-sections among Egyptian mothers sampled in 2005, 2008, and 2014. There was a substantial rise in trend of institutional-based c-sections by more than three-fold, over the study period. The private sector appears to be the driver of the rising csections in Egypt, a substantial increase was also observed in use of this surgical procedure in public sector. The more than 4-folds increase in c-sections in the private sector was driven by substantial increases in csections among mothers who are potentially at low risk for c-section delivery. In Egypt, the nearly 60% population-based proportion of csections performed in 2014 greatly exceeds the threshold of 10–15% recommended by WHO. A populationbased proportion of c-sections >10% did not lead to health improvements for mother or newborn. Although the observed over time increase in c-section rate in Egypt is in line with what has been noted in many national and international studies, this over time increase places Egypt as a country with the highest c-sections performed worldwide, after Brazil (45.9%). The institutional-based proportion (67.3%) of c-sections recorded in Egypt in 2014 is 2.2-time and 2.7-time higher than that recently recorded in Jordan (30.3%)  and in Saudi Arabia (25%), respectively. The decline in homebased deliveries by over 60% merely reflects an improvement in provided health care services in Egypt. Over the past decade, per capita total expenditure on health increased from US$75.8 in 2000 to US$123.2 in 2010. However, improving administered health care services should not justify the massive increase in csections. This exponential rise in csections indicates an overuse for this surgical procedure that might be due to many c-sections may increasingly be performed without any medical indication. This rise in c-sections would pose further economic burden in a resource limited-setting such as Egypt, which is already burdened with different economic difficulties where 26.3% of Egyptians live below the poverty line In 2008, the WHO estimated that 253,890 unnecessary c-sections had been performed with a total cost of US$ 41,085,585 per year. Referring to the obtained results, the discernible increase in c-sections in Egypt in 2014, this study assumes that the unnecessary csections and its associated spending at least would double the ones estimated in 2008. Furthermore, the increased c-sections would pose further unfavorable health outcomes as a result of adverse outcomes associated with c-sections in a country already burdened with a relatively high MMR and NMR in addition to other infectious diseases mainly hepatitis C virus that infect nearly 15% of the 15 to 59 years old Egyptian people. This disease alone consumes about 20% of the Ministry of Health and Population total annual budget to treat infected individuals. Rigorous institutional-based study is needed to assess the impact of this high proportion of csections and identify the exact medical and non-medical needs for csection deliveries for future planning and effective policy interventions. In the three surveys, childbearing at ≤18 years or ≥35 years, living in high SES, maternal overweight/obesity, pregnancy with high-risk birth weight or multiple babies, delivery in a private sector were found as significant factors associated with c-section delivery in Egypt except for SES in EDHS-2014. 

Conclusions : Les résultats obtenus ont démontré que la proportion de césariennes en Égypte a augmenté régulièrement ces dernières années et a atteint un niveau alarmant. La proportion de césariennes documentées dans la dernière EDHS réalisée en 2014 a quadruplé le seuil maximum recommandé par l'OMS. L'augmentation du nombre d'accouchements survenus dans le secteur privé semble être associée à une évolution vers les accouchements dans des établissements privés. Cette augmentation dans le secteur privé, en particulier chez les mères potentiellement à faible risque de césarienne, nécessite un besoin urgent d'adopter des politiques et des stratégies critiques capables de stopper l'augmentation constante des césariennes en Égypte et d'améliorer la santé reproductive et les résultats pour la santé des mères et des bébés. Dans l'intervalle, une étude institutionnelle approfondie collectant des données sur les indications exactes associées aux césariennes en Égypte est également nécessaire.  

rrifai@uaeu.ac.ae 

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié

Indexé dans

Google Scholar
Open J Gate
ResearchBible
CiteFactor
Cosmos IF
RefSeek
Hamdard University
Scholarsteer
International Innovative Journal Impact Factor (IIJIF)
International Institute of Organised Research (I2OR)
Cosmos
Geneva Foundation for Medical Education and Research

Voir plus