Sharad Mishra, Kiran Kumari, Ashutosh Dubey
L'évaluation de l'état corporel (BCS) est une estimation subjective des réserves énergétiques dans les tissus adipeux d'une vache laitière et constitue un outil important pour la gestion des vaches laitières. Les différentes méthodes d'évaluation de l'état corporel sont les techniques post-abattage, l'estimation du poids, les techniques de laboratoire telles que le calorimètre respiratoire, l'estimation du diamètre des cellules adipeuses, l'échographie pour l'épaisseur du gras dorsal (BFT) et l'évaluation de l'état corporel (BCS). Parmi ces méthodes, la plus primaire, la plus non invasive, la plus rapide et la moins coûteuse est la BCS, qui implique l'évaluation visuelle et manuelle de l'épaisseur de la couverture graisseuse à différents points de contrôle squelettiques. Sur la base du BCS, les vaches laitières peuvent être classées en différentes catégories, à savoir les vaches en sous-condition, en moyenne ou en surcondition, ce qui affecte les performances de l'animal. Pendant la période sèche et au moment du vêlage, il ne doit pas y avoir de sous-conditionnement ou de surconditionnement. Le BCS ciblé doit être compris entre 3,25 et 3,5 (échelle de 1 à 5 points). En général, le BCS montre une tendance à la baisse au début de la lactation en raison de la réponse homéorhétique provoquée par un bilan énergétique négatif et la répartition des réserves énergétiques pour soutenir la production de lait. Une perte excessive d'énergie pendant cette période, généralement chez les vaches ayant un BCS élevé/faible au vêlage, entraîne des troubles de la productivité, de la reproduction et du métabolisme chez les vaches laitières. Une fois que la vache récupère du bilan énergétique négatif, elle commence à gagner du BCS au milieu et à la fin de la lactation. Les facteurs environnementaux, c'est-à-dire les intempéries telles que les températures élevées ou basses, affectent également le BCS. Étant donné que les schémas de changement du BCS sont sous l'influence génétique (par exemple par le gène DGAT 1 chez les vaches Holstein), l'augmentation/diminution du BCS n'est pas la même pour toutes les vaches. Les recherches en cours sur l'automatisation du BCS pourraient fournir un moyen plus précis, pratique et moins chronophage d'estimer le contenu énergétique des vaches laitières.