Paresh Solanki, Preeti Praveen Yadav, Naresh D Kantharia
L'objectif de l'étude est d'étudier le mécanisme d'action (direct, indirect ou mixte) de l'éphédrine sur la pression artérielle du rat en utilisant des agents affectant la synthèse, le stockage et la libération de la noradrénaline. 30 rats albinos mâles Wistar divisés en 6 groupes (n=5). A : contrôle éphédrine, B : contrôle tyramine, C : réserpine + métyrosine + éphédrine, D : réserpine + métyrosine + tyramine, E : désipramine + éphédrine, F : désipramine + tyramine. Dans A et B : les réponses tensionnelles de l'éphédrine et de la tyramine ont été prises pour le contrôle, C et D : la réserpine a été injectée 18 h. avant et la métyrosine a été injectée 2 h avant la prise des réponses d'éphédrine ou de tyramine respectivement. Pour E et F : la désipramine a été administrée 10 min. avant la prise des réponses d'éphédrine ou de tyramine respectivement. La pression artérielle moyenne du rat a été mesurée à l'aide du physiogramme de l'étudiant. La réserpine et la métyrosine, qui inhibent respectivement l'absorption vésiculaire et la synthèse de la noradrénaline, diminuent significativement les réponses pressoriques de la tyramine (p = 0,000) mais pas de l'éphédrine (p = 0,893). L'administration préalable de désipramine, qui inhibe l'absorption axonale de la noradrénaline, diminue également significativement l'effet de la tyramine (p = 0,000) mais n'affecte pas significativement l'effet de l'éphédrine (p = 0,893). L'étude conclut que l'effet pressorique de l'éphédrine n'est pas médié par la libération de noradrénaline par les neurones, ce qui indique que l'éphédrine agit directement sur les récepteurs adrénergiques.