Theo Stoddard Bennett et Renée Reijo Pera
La maladie de Parkinson (MP) est une maladie incurable qui entraîne une neurodégénérescence localisée des neurones dopaminergiques de la substance noire compacte. De nombreuses thérapies actuelles de la MP sont symptomatiques, mais il n'existe actuellement aucune option de traitement modificateur de la maladie de qualité clinique. Heureusement, les avancées récentes dans le domaine de la reprogrammation cellulaire permettent désormais des thérapies cellulaires jusqu'alors inaccessibles et la modélisation de la MP à l'aide de cellules souches pluripotentes induites (iPSC) pour potentiellement restaurer un état sans maladie. Les iPSC peuvent être différenciées de manière sélective en un destin de neurone dopaminergique pour modéliser la physiologie endogène et la pathogénèse. Des lignées iPSC peuvent également être établies avec la MP génétiquement liée. Ces lignées cellulaires spécifiques au patient sont ensuite génétiquement corrigées dans les mutations d'influence et peuvent être ensuite transplantées chez le patient pour rétablir la fonction. Cette année, les cellules souches pluripotentes induites iPSC sont entrées dans le premier essai humain pour le traitement de la MP. Cette forme de thérapie cellulaire a montré des résultats prometteurs dans d’autres organismes modèles et constitue actuellement l’une de nos meilleures options pour ralentir, voire stopper, la progression de la maladie de Parkinson. Nous examinons ici les contributions génétiques qui ont remodelé notre compréhension de la maladie de Parkinson, ainsi que les avantages et les applications des cellules souches embryonnaires pluripotentes pour la modélisation de la maladie et les thérapies cliniques.