J.A. Grzesik
Nous examinons ici un modèle simple pour l'évolution dans le temps de la pression qu'une couche soudainement vaporisée et ablatante exerce sur le corps sous-jacent. Le modèle invoque une construction plausible de matériau de surface instantanément poussé dans un régime gazeux régi par une distribution d'espace de phase de Maxwell-Boltzmann. La pression de surface en soi est obtenue en calculant le taux de changement dans le temps de l'impulsion par unité de surface que les molécules rétrogrades, et seulement celles-ci, transfèrent par impact/réflexion au corps non vaporisé situé en dessous. Une formule de pression explicite, faisant allusion à la température variable du gaz dans la couche vaporisée, est obtenue sous la forme d'une quadrature unique nécessitant une intégration numérique à des temps finis τ>0 après le début de l'impact. Des valeurs de pression nulles limites, à la fois proches, avec τ=0+, et dans la suite d'impulsions comme τ→∞, peuvent néanmoins être extraites en termes analytiques, confirmant en particulier l'évanescence asymptotique indispensable. Une formule universelle en variables sans dimension est donnée pour la pression en fonction du temps, toutes deux convenablement normalisées.