Bruna Gioia, Nesrine Ben Ghalia et Plamen Kirilov
Dans cette revue, nous examinons les approches durables rencontrées dans le développement d'organogélateurs « verts ». Ces molécules, les organogélateurs de faible poids moléculaire (LMOG), suscitent un intérêt croissant en tant que précurseurs de matériaux supramoléculaires de type solide. De nos jours, le développement d'organogélateurs s'oriente vers la conception rationnelle de molécules plus intelligentes et plus fonctionnelles. Certaines d'entre elles ont été exploitées dans des applications environnementales comme la purification de l'eau. La biodégradabilité et la biocompatibilité des organogélateurs verts ont suscité un intérêt en tant que systèmes d'administration de médicaments comme les implants de formation in situ. Ces molécules ont souvent été synthétisées à partir de matières premières renouvelables, en utilisant parfois des approches efficaces sans solvant. À notre connaissance, il existe un manque de travaux de synthèse sur le développement d'organogélateurs dans le domaine de la chimie verte. Dans ce sens, nous avons d'abord essayé de documenter la conception difficile d'organogélateurs verts en commençant par des matériaux naturels facilement disponibles, puis d'illustrer quelques réactions de synthèse bénignes. Deuxièmement, nous mettons en évidence les applications des organogélateurs en tant que matériaux biodégradables et respectueux de l'environnement. Enfin, nous concluons par une brève discussion sur les perspectives d’avenir et les défis restants dans le développement de ces molécules gélifiantes comme solutions durables.