Rupak Pathak* et Martin Hauer-Jensen
Il est désormais bien établi que les résultats de la radiothérapie dépendent de la qualité du rayonnement. De nombreuses données expérimentales suggèrent que le rayonnement à transfert d’énergie linéaire (TEL) élevé ou le rayonnement à particules a la capacité de tuer les cellules tumorales plus efficacement que les faisceaux de photons à faible TEL tels que les rayons X et les rayons γ [1,2]. Les caractéristiques uniques du faisceau de particules, qui comprennent une distribution précise de la dose, la formation de lésions complexes et « groupées » de l’ADN dans les cellules cibles, la capacité à tuer les cellules avec la même efficacité indépendamment de leur stade de cycle cellulaire et de leur teneur en oxygène, la capacité à provoquer des dommages biologiques par action directe et la relation dose-profondeur inverse sont considérées comme responsables d’une efficacité biologique relative (EBR) plus élevée que les faisceaux de photons à faible TEL. Cependant, l’efficacité du rayonnement à particules pour tuer les cellules résistantes à la chimiothérapie par rapport au rayonnement à faible TEL n’est pas bien documentée