Mayu Onozato, Katsuyuki Ishimaru, Chihiro Nagashima, Minori Fukumoto, Hiromi Nakazawa, Miho Shishikura, Tatsuya Sakamoto, Hideaki Iizuka, Hideaki Ichiba, Takeshi Fukushima
Plusieurs études récentes ont tenté de traiter la schizophrénie en augmentant les taux cérébraux de D-sérine (D-Ser), un co-agoniste des récepteurs N-méthyld-aspartate. Dans cette étude, nous avons administré par voie intrapéritonéale (ip) de la S-méthyl-L-cystéine (SMLC), un inhibiteur du transporteur 1 d'alanine-sérine-cystéine (Asc-1), à des rats Sprague Dawley mâles et étudié les changements dans les taux plasmatiques. Les taux extracellulaires de D-Ser et de SMLC dans le striatum ont été étudiés à l'aide d'une technique de microdialyse in vivo. Les changements dans les taux endogènes de L-sérine (L-Ser), de glycine (Gly), de dopamine (DA), d'acide homovanillique (HVA) et d'acide 5-hydroxyindole acétique (HIAA) ont également été évalués. Les concentrations maximales de SMLC dans les échantillons de plasma et de microdialyse ont été atteintes en 60 et 90 minutes, respectivement. Le SMLC a pu traverser la barrière hémato-encéphalique et atteindre le striatum en peu de temps. Il a provoqué une augmentation dose-dépendante des niveaux endogènes de D-Ser, qui sont ensuite restés constants dans le striatum, ce qui suggère que l'administration périphérique de SMLC a effectivement augmenté les niveaux endogènes de D-Ser. Le SMLC a également augmenté de manière significative les niveaux de L-Ser en inhibant Asc-1, avec des effets limités sur les niveaux de Gly, DA, HVA et HIAA. Ces résultats suggèrent que le SMLC ip a augmenté les niveaux striataux de D-Ser sans affecter la libération d'autres neurotransmetteurs.