A Pramela Rani et V Saikishore
La plupart des médicaments actuellement disponibles pour le traitement du cancer ont un potentiel limité car ils sont très toxiques, très inefficaces dans le traitement du cancer ou très chers et donc hors de portée de la majorité. Des traitements sans ces inconvénients sont nécessaires. La curcumine est l'un de ces agents ; dérivée du curcuma (Curcumin longa), elle est utilisée depuis des milliers d'années en Orient comme agent de guérison pour diverses maladies. Les recherches menées au cours des dernières décennies ont montré que la curcumine est un agent anti-inflammatoire puissant avec un fort potentiel thérapeutique contre une variété de cancers. Il a été démontré que la curcumine supprime la transformation, la prolifération et les métastases des tumeurs. Ces effets sont médiés par sa régulation de divers facteurs de transcription, facteurs de croissance, cytokines inflammatoires, protéines kinases et autres enzymes. Il a été démontré que la curcumine a des effets protecteurs et thérapeutiques contre les cancers du sang, de la peau, de la cavité buccale, du poumon, du pancréas et du tractus intestinal, et qu'elle supprime l'angiogenèse et les métastases chez les rongeurs. La capacité de la curcumine à affecter la transcription des gènes et à induire l'apoptose dans les modèles précliniques est susceptible d'être particulièrement pertinente pour la chimioprévention et la chimiothérapie du cancer chez les patients. La présente étude se concentre sur les mécanismes moléculaires par lesquels la curcumine exerce ses effets contre divers cancers.