Renxue Li, Chun Dai, Guangli Wang, Shaoxian Wu, Yubao Gong, Yuanyuan Jiang, Zhijia Wang, Naiyue Sun
La buprofézine est un produit chimique couramment utilisé et d'une efficacité satisfaisante contre les insectes suceurs nuisibles, mais son élimination entraîne de graves problèmes environnementaux. Dans cette étude, une souche bactérienne RX-3 isolée par enrichissement continu à partir d'un sol traité à la buprofézine a été testée pour la biodégradation de la buprofézine. Les bactéries étaient très similaires à Rhodococcus sp. sur la base de leurs caractéristiques morphologiques, physiologiques et biochimiques, ainsi que de leur placement phylogénétique déduit de la séquence du gène 16S rRNA. La souche RX-3 s'est avérée capable d'utiliser la buprofézine comme seule source de carbone pour sa croissance sur une large plage de conditions de température (25-45°C) et de pH (5,0-9,0). Elle pouvait dégrader complètement 60 mg/L de buprofézine en 80 h, et en présence de métaux tels que Ba2+, Zn2+ et Cu2+. De plus, six nouveaux métabolites formés lors de la dégradation de la buprofézine ont été détectés et identifiés par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC-MS), à partir desquels nous avons proposé une nouvelle voie de dégradation. Nos résultats suggèrent que Rhodococcus sp. RX-3 pourrait être un agent potentiel de bioremédiation des environnements contaminés par la buprofézine.