Mahesan Anpalahan*, Mirza Baig, Evan Newnham, Roza Nastovska, Jessica Manzoni, Daniel Clayton-Chubb
Objectifs : Évaluer l'adhésion à la directive thérapeutique australienne (ATG) pour la prise en charge empirique de la pneumonie communautaire (PAC) au cours des 24 premières heures suivant l'admission et étudier les caractéristiques des patients associées à la prescription d'antibiotiques à large spectre dans les pneumonies légères à modérément sévères. Méthodes : Une étude transversale rétrospective des patients admis pour une PAC sur une période de 12 mois dans l'unité de médecine générale a été entreprise. La PAC était définie par des symptômes respiratoires d'apparition aiguë avec une nouvelle infiltration radiographique du thorax pour laquelle l'équipe soignante a posé un diagnostic de PAC. La gravité de la pneumonie a été évaluée à l'aide du score CORB. Les données pertinentes ont été collectées à partir des dossiers médicaux. Résultats : 395 patients atteints de PAC ont été identifiés, dont 285 ont été inclus. Âge moyen 66 ± 16 ans ; Hommes 53 % et 12 % en soins résidentiels. 167 (59 %), 75 (26 %) et 43 (15 %) patients appartenaient respectivement aux groupes de PAC légère, modérée et sévère. Français 93 % des patients ont reçu une couverture antibiotique pour les agents pathogènes typiques et atypiques, bien que 35 % dans le groupe léger à modéré aient reçu un macrolide parentéral. 62 % ont reçu de la céftriaxone ; 92 (55 %), 53 (71 %) et 33 (77 %) avec une PAC légère, modérée et sévère, respectivement. L'observance des lignes directrices sur les TGA a été observée dans 16 %, 27 % et 72 % des cas de PAC légère, modérée et sévère, avec une observance globale de 26 %. L'âge avancé et la dépendance dans les activités personnelles de la vie quotidienne (PADL) avaient une association univariée significative avec la prescription de ceftriaxone. Cependant, dans l'analyse multivariée, seul l'âge avancé s'est avéré avoir une association significative. La durée du séjour était similaire entre ceux qui ont reçu de la ceftriaxone (4,3 ± 2,4 jours) et de la benzylpénicilline (4,1 ± 2,0 jours) Conclusion : L'adhésion aux lignes directrices sur les TGA est faible, en particulier dans les maladies légères à modérément sévères. Les patients plus âgés sont plus susceptibles de recevoir de la ceftriaxone. Des études sont nécessaires pour identifier les obstacles à l'adhésion aux directives du CAP et les facteurs qui influencent la prescription d'antibiotiques à large spectre.