J. Peter Melrose 1 , Lee Wise 2
La littérature médicale professionnelle et populaire a documenté et dénoncé l’extrême fréquence des erreurs médicales et les incidences de morbidité et de mortalité évitables qui en résultent chez les patients. Le fait que cette situation persiste est en grande partie dû, comme l’a observé le Dr Donald Berwick dans un article du JAMA d’avril 2016, au fait que « la société a concédé à la profession médicale un privilège dont la plupart des autres groupes de travail ne bénéficient pas : l’autorité de juger de la qualité de son propre travail ». 1 Par conséquent, les médecins en exercice et les autres cliniciens ont besoin d’un soutien cognitif que seules les technologies de l’information (TI) mises à disposition sous forme d’applications pour appareils mobiles, également appelées « applis », peuvent fournir. À ce jour, les outils et méthodes permettant d’effectuer ces changements se sont concentrés sur les facteurs humains, le leadership en matière de sécurité et la culture organisationnelle, ainsi que sur les heuristiques (par exemple, les solutions de sécurité des patients concrètes de la Patient Safety Movement Foundation, également appelées APSS2 et Lean Healthcare de TEAMHealth3), qui exacerbent tous la surcharge cognitive à l’origine des erreurs médicales, en raison de leurs exigences de mémorisation et de rappel. Cependant, le soutien cognitif requis ne peut être fourni que par des technologies de l’information basées sur le cloud sous la forme d’applications mobiles, également appelées « applis ». Le support des solutions commerciales prêtes à l’emploi (COTS) est désormais à la fois rentable et cliniquement réalisable pour une utilisation directe4 par les médecins et autres experts en la matière des prestataires professionnels. Par conséquent, nous supposons que le soutien cognitif assisté par les technologies de l’information est la condition sine qua non pour surmonter les conditions et les défis susmentionnés auxquels les PME prestataires professionnels sont confrontées quotidiennement ; et dont la résolution souvent infructueuse conduit à leur préjudice moral, comme décrit dans l’édition de juillet 2018 de Stat par Simon Talbot, MD, et Wendy Dean, MD, qui contribue à l’« épuisement professionnel » des médecins.5 En concevant et en mettant en œuvre des applications mobiles de soutien cognitif personnalisées qui encapsulent et automatisent les normes de soins médicaux et qui imposent les meilleures pratiques, les médecins amélioreront considérablement la guérison de leurs patients ; et, par là même, eux-mêmes.